Notre santé dépend étroitement de notre bon fonctionnement émotionnel
Un article de « passeportsanté.net » et mon analyse.
Pour la médecine chinoise, les émotions primaires sont par essence biologiques et psychocorporelles. Chaque émotion est liée à un organe (ou une série d’organes), et nos dysfonctionnements émotionnels conduisent à des pathologies bien identifiées.
Nos émotions primaires ont une fonction puissante. La peur permets d’assurer notre sécurité, la colère de préserver notre territoire et notre identité, la tristesse de nous permettre de traverser les deuils et les diverses transitions de l’existence, et la joie, de partager et célébrer tous les événements heureux de l’existence .Il n’y a donc pas d’émotions positives ou négatives, bonnes ou mauvaises. La tristesse n’est pas une émotion négative, ni même la peur. Elles nous sont très utiles. Ce qui est « négatif », c’est leur excès, leur manque et les ressentis des frustrations des besoins qui leurs sont associés, comme le besoin de sécurité, à la peur.
Les dysfonctionnements émotionnels se produisent donc quand notre émotion ne peut assurer sa fonction. Par exemple, si j’ai peur de perdre mon emploi et que mon métier et/ ou mon âge sont des barrières fortes à mon employabilité, ma peur risque de se pérenniser, sans que je puisse trouver, en tout cas à court terme, une sécurité. Ces dysfonctionnements peuvent alors provoquer, ce qu’en occident nous appelons de la « somatisation ». Bref, on va se rendre malade…
J’ai eu la chance de suivre un cursus de psychologie chinoise. Ma vision de la gestion des émotions en a été transformée. Les nombreuses années d’études en psychologie que j’avais suivie en France auparavant pour obtenir mon diplôme ne m’avaient en effet jamais donné ces clés de lecture, indispensables pour comprendre leur fonctionnement psychocorporel. Ces approches sont essentielles pour bien comprendre les équilibres fragiles de notre santé et aussi de notre bien-être.
Mais le vocabulaire utilisé par la médecine chinoise résonne encore parfois pour
la médecine traditionnelle, comme « ésotérique ». La notion d’énergie par exemple, très
peu utilisée est mal perçue. Et pourtant, nous acceptons volontiers, l’efficacité de
notre ostéopathe, d’un médecin acuponcteur, ou la réalité plus troublante, de
ces milliers d’opérations réalisées par les chirurgiens chinois, grâce à cette
approche, sans aucune anesthésie chimique.
Cette énergie émotionnelle est « fluide », si nos émotions peuvent assurer leur fonction sans entrave (« j’ai peur, je peux trouver rapidement sécurité »), l’énergie
« stagne », si l’émotion n’arrive pas à répondre à sa fonction, quand l’émotion produit de la douleur corporelle, « la cellule est touchée », et lorsque nous entrons dans la maladie parfois grave, « le fonctionnement de l’organe, voire l’organe est endommagé ».
Suite à un audit des risques psychosociaux conduits récemment au sein d’une PME restructurée, les deux personnes au centre de la tourmente, la DRH et le responsable informatique avaient toutes les deux en réponse à l’hyper- stress, contracté un cancer… Quand on sait que le stress est ni plus ni moins qu’un déséquilibre émotionnel, nous comprenons mieux le rôle primordial de nos équilibres émotionnels sur notre santé.
Cet article de la revue « Passeportsanté » décrit de manière simple et synthétique, le lien entre les émotions primaires et les principaux organes qui y sont rattachés.
http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/MedecineChinoise/causes_internes.aspx