Énergies et équilibres

Garder son équilibre dans un monde en profonde mutation

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Le changement est devenu la seule constante des organisations ! Il faut coûte que coûte s’adapter, aller vite, être réactif, résister.

Le propre de l’homme est certes de s’adapter à son environnement pour trouver et retrouver en permanence ses « équilibres » et gérer son « énergie ». Mais l’accélération du rythme des transformations met à mal nos capacités biologiques d’adaptation. Nous subissons tous la pression des délais ou des résultats, ce qui génère du stress, des tensions, des peurs et donc des déséquilibres énergétiques, à leur tour sources de beaucoup de maux physiques et psychologiques. Plus de 70% des consultations médicales seraient en France liées au stress.

Quand la vitesse des transformations dépasse ainsi nos capacités biologiques d’adaptation, c’est pour toute espèce vivante, la mutation ou la disparation…

Comment conserver notre « santé psychologique », préserver notre sérénité et mieux gérer nos énergies dans ce monde en transition ?

Equilibres, énergies, de quoi parle-t-on ?

« L’équilibre n’existe pas, nous sommes tous des équilibristes » dit Éva Ruchpaul, une des premières femmes yogi d’Europe.

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Un paysage de silence, l’image d’une nature immuable, une eau plate à peine ridée par la brise, une pile de galets en équilibre au bord de l’eau, des champs de verdure aux lignes épurées… Oui, nous avons besoin de silence, de lenteur, de calme, de stabilité, d’émotions positives et de « pleine conscience ».

Les pratiques de développement personnel qui visent la sérénité ou l’augmentation du niveau de conscience sont souvent issues de traditions spirituelles orientales et notamment chinoises. L’énergie renvoie au « tchi » (énergie, influx, souffles…) qui englobe tout l’univers et relie les êtres entre eux. L’équilibre renvoie aussi à la balance entre le « yin » et le « yang », dans un processus de vie sans fin.

Cette quête se traduit dans la conception judéo-chrétienne par une recherche du bonheur et en entreprise par celle de la santé et du « bien-être » au travail.  Nous associons le bonheur à la satisfaction de nos besoins, jamais comblés, et à la consommation, jamais suffisante. Mais ce modèle est en train de vaciller et la société de consommation avec lui.

L’énergie, pour quoi faire ?

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A quoi bon doper nos énergies si nous ne savons pas pourquoi, après quoi ou après qui nous courons ?

L’énergie ne se réduit pas à la « motivation ». Elle ne sert pas nos seuls besoins. Développer son énergie n’a de sens qu’au service d’une trajectoire identitaire consciente, vers un accomplissement (« deviens qui tu es »). L’énergie doit être mise au service d’une vision personnelle qui se traduira ensuite dans nos projets.

Comment gérer l’énergie ? 

Avant de nous inviter à économiser et à partager nos ressources, l’écologie nous invite à un premier niveau, personnel, à gérer notre propre énergie vitale (« écologie personnelle »).

L’énergie est souvent définie à plusieurs niveaux. Nous en proposons habituellement cinq : l’énergie pulsionnelle, corporelle, émotionnelle, intellectuelle et spirituelle.

En guise de synthèse 

Manager ses énergies, c’est développer un niveau de conscience permettant de mieux gérer ses ressources en énergies au service de son action et de sa vision.

Manager les énergies dans une organisation, c’est savoir libérer et développer celle des personnes et des managers, les mettre au service d‘une vision, partagée cette fois, pour solidariser le collectif, en facilitant la levée des freins psychologiques inconscients.

Cela veut dire aussi ouvrir le management et l’accompagnement au domaine du psychocorporel et de la conscience. Une vraie révolution pour l’entreprise occidentale !

L’équilibre, nos équilibres… 

Comment conserver nos équilibres malgré les transformations rapides subies ? Comment ne pas céder aux pressions externes et internes, celles que nous véhiculons parfois autour de nous et dans l’entreprise ?

Comment, après la tempête d’un changement, trouver de nouveaux équilibres, retrouver la sérénité, respecter notre « écologie personnelle », le rythme lent de la nature, des générations et des saisons qui passent ?

Comment introduire dans nos organisations un peu de « slow management », tout en préservant notre efficacité personnelle et notre obligation de résultats ? Est-ce là une nouvelle injonction paradoxale ou un simple effet de mode en management ?

L’écologie managériale renvoie aussi à cet équilibre en entreprise. Elle concerne avant tout et au départ, soi-même (« l’écologie personnelle »), mais aussi les équipes et enfin l’organisation en elle-même.

En guise de synthèse et de définition

Manager ses propres équilibres – en tant que professionnel et/ou manager – c’est savoir maintenir et favoriser ses équilibres vitaux au service de son entreprise et de sa vision :

  • équilibres avec notre environnement externe : accorder nos rythmes, poser ses limites, prioriser, dire non, gérer son temps en accord avec soi ;
  • équilibres identitaires : entre le personnel et le professionnel, l’essentiel et l’Important, « l’être » et le «faire» ;
  • équilibres énergétiques – pulsionnels, corporels, émotionnels, intellectuels, spirituels –  et des besoins associés.

C’est savoir aussi retrouver son énergie, se ressourcer …

Développer ses équilibres au travail, c’est développer la conscience de son identité et de ses fonctionnements intérieurs, pour favoriser une sérénité d’action et de management favorable à une performance durable aux plans personnel, collectif et sociétal.

Dans cette rubrique ENERGIES ET EQUILIBRES du blog  

Je vous proposerai régulièrement des réflexions, des articles ou extraits, des témoignages, des réponses aux questions posées lors des séminaires. Nous espérons aussi d’autres questions, vos éclairages, contradictions, apports… et aussi de nouvelles rencontres.

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